On te dédie ces poèmes,
A toi Gérard,
Le roi de la F.M,
Qui nous rend tous les soirs complètement blêmes,
tout ça est peut-être ringard,
Mais tu fais revivre Verlaine,
Si, si, j’t’assure, écoute ça.
Je te trouve belle même quand tu tombes dans les ordures,
Je te trouve belle même quand tu bouffe dans la gamelle du chien,
Je te trouve belle même quand je te trouve belle,
Je te trouve belle quand il fait nuit tout noir,
Je te trouve belle même quand tu t’envoles avec les oiseaux,
Je te trouve belle même si tu ressembles à un cageot.
Eh oui, c’est ça, les poèmes de Gégé,
C’est un vrai Victor Hugo,
C’est pas moi qui l’aie inventé,
Je te le dis avec ses mots,
Quand il t’écrit je t’aime,
C’est d’autant plus ringard,
Que les textes de Verlaine,
C’est son hommage à Gérard.
Je voudrais t’écrire un mot mais je n’ai pas d’enclume,
Je voudrais t’écrire un mot mais je n’ai plus de feuilles,
Je voudrais t’écrire un mot mais je ne sais pas quoi te dire,
Je voudrais t’écrire un mot mais je ne sais pas où te l’envoyer,
Je voudrais t’écrire un mot mais je suis trop fatigué,
Je voudrais t’écrire un mot mais le facteur est malade.
Eh oui, c’est ça, les poèmes de Gégé,
C’est un vrai Victor Hugo,
C’est pas moi qui l’aie inventé,
Je te le dis avec ses mots,
Quand il t’écrit je t’aime,
C’est d’autant plus ringard,
Que les textes de Verlaine,
C’est son hommage à Gérard.
Laisse-moi te prendre dans mes bras quand on va chez le
Boucher,
Laisse-moi te prendre dans mes bras quand on cherche une cabine,
Laisse-moi te prendre dans mes bras pour t’embrasser partout,
Laisse-moi te prendre dans mes bras pour faire un gros 144,
Laisse-moi te prendre dans mes bras quand on saute en parachute Sans rien,
Laisse-moi te prendre dans mes bras quand tu part au travail.
Eh oui, c’est ça, les poèmes de Gégé,
C’est un vrai Victor Hugo,
C’est pas moi qui l’aie inventé,
Je te le dis avec ses mots,
Quand il t’écrit je t’aime,
C’est d’autant plus ringard,
Que les textes de Verlaine,
C’est son hommage à Gérard.
« Pour tous les intimes de la loco, c’est Gégé. Mais vous Qui ne le connaissez pas encore, c’est le 36-18 toute défonce, Gratuit pour les habituels. 2,75 F par minutes.
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A partir du 21 juin pour la fête de la musique et de la poésie, Bernard Croutain offre une gigantesque partouze chez lui A Suresnes, annonce très sérieuse et plus si affinité.
P.S : N’oubliez pas vos godes et vos bouteilles d’eau. Et pour les habituels, c’est chez Gégé. Allez hop, on fait sauter La merguez. »
J’aimerais un enfant de toi mais je ne sais pas comment faire,
J’aimerais un enfant de toi après neuf mois d’absence,
J’aimerais un enfant de toi dans une boîte à chaussures,
J’aimerais un enfant de toi sur une pantoufle,
J’aimerais un enfant de toi dans ton ventre,
J’aimerais un enfant de toi comme toi tu as moi.
Eh oui, c’est ça, les poèmes de Gégé,
C’est un vrai Victor Hugo,
C’est pas moi qui l’aie inventé,
Je te le dis avec ses mots,
Quand il t’écrit je t’aime,
C’est d’autant plus ringard,
Que les textes de Verlaine,
C’est son hommage à Gérard.
(Le 21 Avril 1999),
Paroles & Musique :
Frédéric DESLANDES / Frédéric VIAL