Qu’il est bon de revivre des instants de bonheur,
Quand on a traversé des nuits froides et obscures,
Je me bats pour survivre au cadran de ces heures,
Comme un soldat qui protégerait son armure ?
Il réveille en moi une sensation de peur,
Qui me fait découvrir des ombres inconnues,
Sans m’y attendre, elle a su désarmer mon cœur,
Par ses sentiments, l’incertitude est rompue.
Elle a apprivoisé
Toutes mes défenses et ma peur,
Elle a effacé
Toutes mes angoisses et mes rancœurs.
Elle a apprivoisé
Le cheval fou qui, presque, meurt,
Elle m’a procuré
Tant d’espoir et de chaleur.
Désarmée, touchée, mon âme redevient fragile,
Dans ce monde opprimé de haine et de violence,
Elle me donne tant d’amour, je me dois d’être agile,
Et soigner les blessures passées et les souffrances.
J’ai repris goût de vivre, mon esprit est tranquille,
La lueur dans ses yeux, enfin, m’emplit d’espoir,
Sans résister me livrer à elle devient facile,
L’animal que j’étais se laisse s’émouvoir.
Tous mes doutes et mes frayeurs,
Elle m’a fait oublier
Toutes mes souffrances et mes erreurs.
Elle a apprivoisé
Mes vieux démons et tous mes pleurs,
Elle a su me donner
Tant d’amour et de douceur.
Elle a apprivoisé
Toutes mes défenses et ma peur,
Elle a effacé
Toutes mes angoisses et mes rancœurs.
Elle a apprivoisé
Le cheval fou qui, presque, meurt,
Elle m’a procuré
Tant d’espoir et de chaleur.
Tous mes doutes et mes frayeurs,
Elle m’a fait oublier
Toutes mes souffrances et mes erreurs.
Elle a apprivoisé
Mes vieux démons et tous mes pleurs,
Elle a su me donner
Tant d’amour et de douceur.
(Le 1er Décembre 2002),
Paroles & Musique :
Frédéric DESLANDES / Frédéric VIAL