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Parole de chanson

AVE CESAR

« à notre ami, ta vie d’artiste n’est pas si simple »

César est un enfant conçu par la mère’ Claudine,

Entre deux croisades de chevaliers tirant à vue,

César rêve d’être trompettiste en jouant de la tétine,

Tout seul assis dans son berceau avec sa toge au cul.

César, petit, se battait déjà avec des tartines,

Car pour envahir Rome, il ne faut pas s’avouer vaincu,

Mais César couvé par sa marâtre divine,

Désespéré se renferme dans sa hutte abattu.

Ave César, ceux qui vont mourir te saluent,

Toi, l’altesse solitaire ne cherche que son chemin,

Ami César, ton ciel n’a pas toute sa vertu,

Cela parfois désarme ton esprit sans fin.

Ave César, nous, mortels, tes ondes nous sont reçues,

Tel l’écho d’une grotte résonnant au lointain,

Ami César, d’un coup d’épée, d’autres y ont cru,

Faut aller de l’avant et croire en ton destin.

César assis dans sa classe anciennement une église,

Avec sa plume souhaitant avoir l’âme d’un troubadour,

César écrit des pamphlets usant sa matière grise,

Celle-ci faisant défaut, n’être adoubé le rend balourd.

César confond la peur et l’angoisse avec méprise,

Loin de jouer les scènes d’Hamlet au théâtre de la cour,

Mais César, hanté par ses démons, tape sa crise,

Perturbe la troupe des Baladins, qui le prend avec humour.

Ave César, ceux qui vont mourir te saluent,

Toi, l’altesse solitaire ne cherche que son chemin,

Ami César, ton ciel n’a pas toute sa vertu,

Cela parfois désarme ton esprit sans fin.

Ave César, nous, mortels, tes ondes nous sont reçues,

Tel l’écho d’une grotte résonnant au lointain,

Ami César, d’un coup d’épée, d’autres y ont cru,

Faut aller de l’avant et croire en ton destin.

César, plein de volontés et de loyaux services,

S’agenoue devant les rois en agissant en vain,

César ne résiste à l’envie de manger de bonnes cuisses,

Ce bon gueuleton qui lui allège tout son chagrin.

César mélange toujours le jour et la nuit, ce fils,

Assoiffé de revanche, d’un coup, se mutile les mains,

Mais César, cœur de prince, veut être lié comme Aramis,

Le sermon amical, le désir de son destin.

Ave César, ceux qui vont mourir te saluent,

Toi, l’altesse solitaire ne cherche que son chemin,

Ami César, ton ciel n’a pas toute sa vertu,

Cela parfois désarme ton esprit sans fin.

Ave César, nous, mortels, tes ondes nous sont reçues,

Tel l’écho d’une grotte résonnant au lointain,

Ami César, d’un coup d’épée, d’autres y ont cru,

Faut aller de l’avant et croire en ton destin.

(Le 25 octobre 2008),

Paroles & Musique :

Frédéric DESLANDES / Frédéric VIAL

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