Véronique nique nique se rend au bord des étangs,
Fugueuse, traîne en sabots,
Mais quand elle est dans ses champs,
Elle n’en a que pour ses veaux,
Elle n’en a que pour ses veaux.
Jadis il était une fois,
Une paysanne, Véronique,
Partant de sa ferme de bois,
Avec l’esprit mélancolique.
Véronique nique nique se rend au bord des étangs,
Fugueuse, traîne en sabots,
Mais quand elle est dans ses champs,
Elle n’en a que pour ses veaux,
Elle n’en a que pour ses veaux.
Sur le chemin des labours,
Flâne par la mare aux grenouilles,
Mais de faire ce détour,
cette grande envie la chatouille.
Véronique nique nique se rend au bord des étangs,
Fugueuse, traîne en sabots,
Mais quand elle est dans ses champs,
Elle n’en a que pour ses veaux,
Elle n’en a que pour ses veaux.
Consciente de ses lourdes tâches,
Et ses récoltes à cultiver,
Mais c’est auprès de ses vaches,
Qu’elle s’était toujours confiée.
Véronique nique nique se rend au bord des étangs,
Fugueuse, traîne en sabots,
Mais quand elle est dans ses champs,
Elle n’en a que pour ses veaux,
Elle n’en a que pour ses veaux.
De ses mains par tant d’efforts,
Pour nourrir la maisonnée,
Plus les troupeaux et les porcs,
Que ses maris ont délaissés.
Véronique nique nique se rend au bord des étangs,
Fugueuse, traîne en sabots,
Mais quand elle est dans ses champs,
Elle n’en a que pour ses veaux,
Elle n’en a que pour ses veaux.
Souvent les pièces d’or manquaient,
ce n’ sont sûrement pas les nobles,
ni le villageois d’à côté,
ne feraient cette action aimable.
Véronique nique nique se rend au bord des étangs,
Fugueuse, traîne en sabots,
Mais quand elle est dans ses champs,
Elle n’en a que pour se veaux,
Elle n’en a que pour ses veaux.
Elle croit notre Véronique,
En un crapaud se transformant,
D’un coup de baguette magique,
En un beau prince charmant.
Véronique nique nique se rend au bord des étangs,
Fugueuse, traîne en sabots,
Mais quand elle est dans ses champs,
Elle n’en a que pour ses veaux,
Elle n’en a que pour ses veaux.
La morale de cette histoire,
Dans n’importe quelle situation,
Faut toujours garder espoir,
De croire en notre passion.
Véronique nique nique se rend au bord des étangs,
Fugueuse, traîne en sabots,
Mais quand elle est dans ses champs,
Elle n’en a que pour ses veaux,
Elle n’en a que pour ses veaux.
(Le 11 octobre 2007),
Paroles & Musique :
Frédéric DESLANDES / Frédéric VIAL